Les panneaux devront être placés à une hauteur adap- culation des fauteuils roulants. Cependant, comme le tée aux utilisateurs circulant en fauteuil roulant (1m30). précise la loi, i l faudra veille r à ce que toute signalisation Les caractères Braille doivent être placés à hauteur de puisse toujours être approchée à moins d’un mètre. « tâtonnement » (1m10) ; la pertinence de l’information en Braille devra faire l’objet d’une étude spé- Le public «mal voyant» cifique. Les prescriptions classiques d’une bonne solution Le texte doit être composé dans une police antique du signalétique s’appliquent dans le cadre de la loi avec type Helvetica, Frutiger ou Dax dessinée pour assurer bien plus d’acuité en ce sens qu’elle doit se destiner aux le meilleur compromis lisibilité/encombrement; éviter déficients visuels ; mais comment mesurer le niveau de les textes tout en majuscules plus difficiles à déchiffrer. déficience du public concerné ? Et comment juger de l’efficacité de la solution proposée ? Le bon sens et Couleurs et contrastes l’expérience du concepteur seront donc déterminants. Il s’agit de réaliser le meilleur contraste possible entre la lettre et le pann eau mais aussi entre le panneau e Le public «non-voyant» l mur. Ceux ci doivent être placés à une hauteur conve- Seuls 10% du public non-voyant est formé à la lecture nable pour les personnes en fauteuil roulant. des caractères Braille ; c’est peu mais dans le respect Un panneau d’une couleur proche de celle de son sup- de la philosophie de la loi son usage s’impose même si port ou de son environnement sera plus difficile à voir. la « cible ne sera pas touchée à 100%. Contraste est le mot clé: même si cette couleur n’est La signalétique ”tactile” à l’attention des non voyants pas obligatoire, le jaune est la couleur la plus visible et et mal voyants est une étude spécifique dans le cadre des lettres noires seront les plus contrastées sur un tel d’un programme global d’accessibilité et de communi- fond! cation ”sensorie lle” o u d’autres spécialités telles le design « sonore » devront être appliquées. Le public sourd / muet Celui-ci ne présente pas de difficultés, à priori, à la lec- ture de la signalétique. Il revient au maître de l’ouvrage la responsabilité d’assurer un service adapté ou des lieux d’accueil sp écifiques pratiquant la langue des signes et il incombe à la signalétique de lui indiquer les comptoirs, guichets ou bureaux concernés; l’usage de Pour assurer la même visibilité, un panneau noir devrait être deux fois plus grand. Pictogrammes L’expressivité du pictogramme est plus dense que celle des caractères typographiques; la loi recommande leur usage pour favoriser la compréhension de certains publics. Il s’agit là de pictogrammes dont le contenu graphique est normé (ISO 7001); en revanche le style de dessin n’est heureusement pas normalisé. La perti- nence de l’usage des pictogrammes doit faire l’objet d’une étude. Sécurité Bien sûr le respect des codes couleurs conventionnels la boucle magnétique peut constituer une aide signifi- de sécurité doit être maintenu; rouge, , bleu, vert... cative. Le handicap cognitif ou mental Ici la loi précise que l’emploi d’icônes ou de picto- grammes dits «normalisés» s’impose. On pourra utilemen t faire usage de repères visuels des- tinés à aider les publics en situation de désorientation Le public handicapé moteur en favorisant la mémorisation et l’appropriation des lieux. Celui-ci n’est concerné par une signalétique spécifique que dans la mesu ci contribuera à lui indique r re ou celle les cheminements spécifiquement conçus pour la cir-